Préservation de la biodiversité et agroécologie : L’OCCITANE présentera ses initiatives au Congrès de l’UICN

Engagé de longue date dans la préservation des écosystèmes, le Groupe L’OCCITANE prendra une part active au Congrès de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) prévu du 3 au 11 septembre à Marseille. Outre sa participation au Forum, il présentera ses travaux et initiatives en faveur de la biodiversité, de la lutte contre le réchauffement climatique mais aussi son engagement en matière d’agroécologie.

Cette participation reflète la place centrale occupée par la nature dans l’identité de L’OCCITANE, qui y puise son inspiration et les ingrédients phares de ses produits. De même, la tenue du Congrès dans le sud de la France, à proximité des sites de production de L’OCCITANE en Provence, fait écho aux territoires pour lesquels la marque s’est fortement investie. Une double légitimité utilisée pour faire entendre sa voix.

L’agroécologie : une solution pertinente aux enjeux actuels

Très engagée dans le développement d’un approvisionnement durable, L’OCCITANE privilégie les partenariats à long terme – parfois depuis 30 ans. Ainsi, L’OCCITANE maitrise toute sa chaine de valeur et favorise des modes de culture et de cueillette régénératrices. Dans ce contexte, elle favorise le déploiement de l’agroécologie – ou agriculture régénératrice – inspirée des écosystèmes.
Visant une agriculture à la fois productive et respectueuse, elle cherche à améliorer la santé des sols et les rendre fertiles, à favoriser la séquestration du carbone dans le sol par les plantes, à améliorer la résilience des cultures tout en réduisant le recours aux produits de synthèse ainsi qu’à augmenter la capacité des sols à retenir l’eau. 

Des initiatives allant dans ce sens sont issues de tous les territoires où L’OCCITANE est investie, de la Provence au Burkina Faso en passant par le Brésil, partout où elle noue des relations durables avec ses producteurs et les accompagne dans leur transition écologique et la valorisation de leurs productions :

• Jean-Pierre Jaubert, producteur d’amandes à Valensole (Alpes de Haute-Provence), a converti son verger de 50 hectares à ces pratiques : ses sols sont enrichis grâce à l’action de différentes espèces de plantes semées au printemps. Ce couvert végétal sera ensuite pâturé par des moutons, pour gérer l’herbe durablement. 
• Initié par L’OCCITANE, le collectif Agroécologie et Commerce Équitable réunit une quinzaine d’agriculteurs-partenaires de Corse et du Sud de la France. Présidé par Philippe Mary, producteur de verveine à Jouques, il bénéficie de l’appui d’ingénieurs agronomes de L’OCCITANE et d’experts externes. Formations et partage de bonnes pratiques en open-source facilitent l’accès de ces savoirs au plus grand nombre. 

Préserver la biodiversité
Née en Provence en 1976, L’OCCITANE s’est engagée depuis ses débuts en faveur de la préservation du patrimoine naturel de Méditerranée. Pour les ingrédients emblématiques telle que l’immortelle, la lavande, l’amande ou encore la verveine, L’OCCITANE privilégie les filières locales, courtes et intégrées. 

L’OCCITANE s’approvisionne en verveine auprès de Philippe et Magalie Mary, producteurs de verveine bio à Jouques (Bouches-du-Rhône) et résolument engagés dans la transition écologique. Sur leur domaine, ils ont procédé à de nombreux aménagements tels que nichoirs à oiseaux et chauves-souris et effectué des semis de fleurs mellifères afin de préserver la faune et la flore.

En Provence, L’OCCITANE soutient depuis 2012 le Fonds de Sauvegarde pour la lavande « Green & Lavandes » dont elle est membre fondateur. Destiné à financer des programmes de recherche et de développement, ce fonds vise à trouver des solutions écologiques pour préserver la lavande AOP de Haute-Provence. Il fédère producteurs, industriels et acteurs du territoire autour de trois objectifs :

• Financer et accélérer la recherche pour diversifier les variétés afin de lutter contre le réchauffement climatique et les maladies (lavande blanche).
• Favoriser les pratiques d’agroécologie (implanter des couverts végétaux, des arbres, des haies...).
• Réduire l’impact des activités liées à la culture et à la transformation de la lavande de la récolte en passant par la distillation jusqu’à la destruction des déchets agricoles.

Au Burkina Faso, le programme RESIST, un projet doté de US$ 2 millions auquel participent financièrement L’OCCITANE, des partenaires publiques* et les coopératives, a pour vocation de sécuriser l’accès aux noix de karité bio en développant des parcs forestiers et en formant les productrices à protéger l’arbre de karité. Ainsi, aucun produit chimique n’est utilisé dans les 33 parcs d’approvisionnement de L’OCCITANE. De même, 8’500 femmes ont pu bénéficier de formations (greffage, entretien des arbres, travail en pépinière) et de l’utilisation de semis pour régénérer les forêts de karité.

En harmonie avec les valeurs de la marque, la Fondation L’OCCITANE œuvre à prévenir les menaces pesant sur les écosystèmes. A ce titre, la Fondation soutient le comité français de l’UICN qui établit la liste rouge des écosystèmes méditerranéens. Depuis 2015, 31 écosystèmes ont été identifiés et évalués, constituant un outil pour construire des stratégies de conservation, identifier les priorités et faire évoluer les réglementations.

Agir ensemble : OP2B 
A l’échelle globale, la situation est critique : près d’un million d’espèces animales et végétales sont menacées d’extinction et 33% des sols sont déjà dégradés. Il est urgent d’agir et de mettre en commun les meilleures pratiques. Dans cette optique, le Groupe a rejoint début 2020, le collectif One Planet Business For Biodiversity (OP2B). Cette coalition regroupe actuellement 25 entreprises qui s’engagent à prendre des mesures concrètes pour réduire l’empreinte environnementale de l’agriculture au sein de leurs chaines d’approvisionnement grâce au déploiement à grande échelle de pratiques d’agroécologie, la diversification de la biodiversité cultivée et la protection des écosystèmes.

*L’Agence des États-Unis pour le développement international (grâce à l’Alliance globale du karité) et SEQUA.